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Une Mise Au Point Sur Les Phalaenopsis


Invité R2-D2

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Bonjour, ce post est consacré à la famille de plantes que j'aime, vous l'aurez deviné, ce sont les phalaenopsis

 

Tout d'abord, l'échelle de difficulté de leur culture. Boudiou, ça va du chiendent au sportif olympique. Dans les faciles, pour débuter, on trouve les schilleriana, amabilis, aphrodite, equestris, luedemanniana, amboinensis, pallens et tetraspis pour les plus classiques. Après on tombe sur les gentils exigeants dans les quels, on peut mettre violacea et son copain bellina, sumatrana, philippinensis, pulchra, doritis pulcherrima... Avec celebensis, lindenii, parishii, lobbii, gibbosa, on commence à confiner aux sportifs émérites. Viennent ensuite les chieurs de base à savoir, strobartiana, lowii et et le faux ami wilsonii...

 

La culture, les phalaeno gentils de base ont besoin de conditions particulières pour très bien se comporter mais c'est qu'ils ont de la ressources ces pépères. En fait même si ils demandent des températures généralement supérieures à 20-22°C voire beaucoup plus pour la plupart (on peut sans problème arriver à 30°C), ils tolérent avec des égards de votre part des températures d'appartement que je placerais entre 18 et 20°C. Moins, c'est possible mais il faut commencer à faire très très attention avec les arrosages.

La nuit, les températures peuvent descendre à 15-16°C mais uniquement la nuit sinon les risques de pourritures augmentent considérablement et le mot est faible. Bon ça, c'est pour les gentils, les gentils exigeants aussi. Pour les chieurs et les sportifs stop, ça se passe plus comme ça !!! Euh, pour eux les températures doivent se cantonner à des niveaux plus bas 20°C, c'est bien mais la nuit, les températures doivent baisser. C'est une des conditions sine qua non pour qu'ils veulent bien faire des fleurs. Au dessus de ses températures "tempérées", ils vivent encore mais vers les 30-35°C leur croissance stoppe et il faut encore faire attention aux arrosages pour éviter de provoquer une pourriture pour laquelle ils ont un amour certain (leur croissance est stoppé mais ils vivent encore) et pas trop peu pour éviter qu'ils ne dessèchent. Waouhhh, quand je vous disais que c'était du sport !

 

La lumière maintenant... Des besoins modestes certes mais sans carence. Pour ça, ils sont gentils tous, du fait de leur croissance "rapide", ils montrent en effet très vite les signes d'un manque d'ensoleillement. En effet, dans ce cas là, leurs feuilles qui sont généralement elliptique vont s'allonger et perdre en largeur et devenir plus fines (ils cherchent la chose photonique, la lumière la plus vive) et la plante va en plus se contorsionner pour aller chercher la source. Ils tolèrent le soleil direct mais pas trop longtemps sinon, je vous parlais de l'effet laitue, eh ben, la feuille cuit et très rapidement, elle jaunit et sèche rapidement.

 

Pour les arrosages, ils faut qu'ils soient copieux... La plupart des phalaeno poussent tout le long de l'année. La plupart oui, parce que les sportifs se démarquent encore une fois, beaucoup aiment bien une période de repos en hiver (chez nous) et surtout si ils sont en pots (transparents exclusivement). Un excès d'arrosage qui va se traduire tôt ou tard par une pourriture des racines se manifeste généralement par une perte des feuilles les plus vieilles donc les plus basses sur la plante. Et la pas glop, faut rempoter d'urgence dans un milieu neuf et aéré pour que la plante malade se refasse une santé. En général quand on réagit suffisament vite (c'est à dire avant qu'il ne reste que le trognon), le phalaeno qui a un métabolisme assez rapide va faire de nouvelles racines et plus tard des feuilles voire s'il y a succès des hampes. Cette pourriture des racines survient aussi si le milieu n'est pas suffisament aérer, si le compost s'affaisse ou si on s'amuse à flanquer la plante en ambiance polaire avec un arrosage toutes les 10 minutes.

Le bassinage tant adoré, n'est pas d'une grande utilité pour la plante sauf si cette dernière possède des racines aériennes, mais c'est généralement insuffisant puisque la majorité des racines est DANS le compost et que le bassinage est un "arrosage" en surface. De plus, la surface supérieure des feuilles du phalaeno n'est pas absorbante pour la simple raison que le phalaeno a adapté sa morphologie pour éviter des évaporations trop importante par le dessus en cas de grosse chaleur. Enfin, le bassinage peut fortement contribuer à provoquer une pourriture de la plante par le coeur si il y a accumulation d'eau dans le coeur que la plante n'est pas suffisament aérée et qu'en plus il fait froid.

 

L'humidité doit être de niveau correct c'est à dire pas en dessous de 60%. 50% c'est la limite basse maximale et avec un taux pareil, les boutons ont de très grandes chances de sécher sur la hampe. Les sportifs encore eux, demandent des taux d'hygrométrie confinant à l'impssible pour une habitation (75% mini et 80-85% c'est beaucoup mieux). Le bassinage contribue à créer mais de façon épisodique une humidité correcte, mais la plante a besoin d'un taux d'hygrométrie régulier obtenu en plaçant la plante en milieu humide (serre par exemple) ou en plaçant le pot de la plante au dessus de billes d'argiles mouillées et sans que la plante fasse trampette.

 

A ces conditions, les phalaeno poussent, plus ou moins bien mais ça pousse et ça fleurit !!!!

 

Et commencez par des faciles avant de vous jeter dans l'aventure des phalaeno sportifs, vous aurez les reins plus solides pour affronter leur facéties.

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